Témoignage vidéo - Pour Isadora, c’est la chirurgie ou rien !
Et toi, quel sera ton métier quand tu seras grand·e ?
A cette question, la réponse d’Isadora a toujours été une évidence : elle deviendra chirurgienne. « Ma maman a retrouvé des cartes de visites de quand j’avais une dizaine d’années où il était déjà écrit médecin, chirurgienne », nous raconte-elle, tout sourire. « La chirurgie, pour moi, c’est le plus beau métier du monde. »
Isadora est maintenant sur le point de réaliser son rêve. « Ça me plait de sentir que je suis sur la fin et que je vais pouvoir enfin être la chirurgienne que j’ai toujours voulu être. Quand je suis en salle d’opération, j’oublie tout le reste. Je sais que je suis à ma place. »
Du rêve au perfectionnement
Se professionnaliser en chirurgie demande du travail, de la patience et de la persévérance. Au cours de ses six ans de spécialisation en chirurgie générale, Isadora a obtenu la bourse Vocatio et a pu partir un an à l’étranger. Elle a alors passé six mois en Colombie et six mois en Afrique du Sud et a perfectionné sa formation.
Isadora : « J’ai appris à aller à l’essentiel, j’ai appris à garder mon sang froid, je me suis sentie alignée avec mes règles, avec la personne que j’ai toujours été. Je me suis sentie aussi valorisée par d’autres chirurgiens, par des mentors, je pense que c’est essentiel dans notre métier. »
Véritable pionnière, Isadora ouvre la voie
Dans ce milieu hiérarchique et majoritairement masculin, Isadora devra relever de nouveaux défis et briser les stéréotypes. « Être une femme chirurgienne, ce n’est pas facile quand on a une vocation dont on est pionnière. Parce que ça n’a pas été fait avant, qu’il faut s’ouvrir les portes toute seule. Il faut aller toquer aux portes, il faut aussi créer ses opportunités. Il faut s’armer d’un courage, d’une persévérance, d’une résilience un peu folle. Il faut être un peu têtue. »