Témoignage vidéo - Journalisme de guerre : la vocation de Wilson Fache

Wilson Fache, lauréat Vocatio 2021, vit pleinement de sa passion : il est maintenant un correspondant de guerre reconnu. S'il en est là aujourd'hui, c'est aussi grâce à sa débrouillardise, sa confiance, sa patience et son endurance… Des qualités qui, finalement, peuvent s'appliquer à chacun·e. Voici son histoire !

Une vocation née sur le terrain

Tout a commencé il y a presque 10 ans quand Wilson est arrivé en Irak pour pour une première mission de deux ou trois semaines. « Et c’est comme ça, au fur et à mesure d’une mission à l’autre, que je suis devenu reporter de guerre, » nous explique Wilson. 

Wilson était alors tout juste diplômé de l’IHECS, une école de journalisme très axée sur la pratique. « On y apprend à faire du montage vidéo, de la radio, à écrire. » 

À maintenant 31 ans, Wilson est toujours aussi féru de son métier. « Ce qui est passionnant quand on arrive en tant que journaliste dans un pays en guerre, c’est que tout est différent, tout est inédit. On apprend beaucoup aussi. » 

Garder le cap face aux obstacles 

Malgré les études et la motivation, se lancer dans une telle profession n’est pas simple : « Il faut développer beaucoup de débrouillardise et pas mal de confiance en soi pour se dire “OK, je vais couvrir une des guerres les plus importantes du 21ème siècle.” » 

Les obstacles du métier ? « Déjà, personne ne nous connaît. Or, il y a un gros élément de confiance dans la profession. Cela prend du temps à développer. » En tant que journaliste indépendant, on se retrouve constamment face à des portes fermées : « Mais ce n’est pas grave, parce qu’on rebondit. » 

La passion au cœur du métier

Pour Wilson, sans passion, on ne devient pas reporter de guerre. « Parce que ça demande une telle énergie de travailler en zone de guerre, une telle endurance. » 

Et de conclure : « Quand on fait un travail qui nous passionne, on ne travaille jamais vraiment. En fait, c’est ça ! »